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Crise au FCC : Shadary et Kokonyangi jouent avec le feu

Ils ont décidé, pour des raisons qui leur sont propres, de flinguer les ministres FCC du gouvernement Ilunkamba. Commanditaires des tweets diffamatoires et d’une ravageuse campagne de désinformation contre l’actuel chef de l’Etat, le candidat malheureux à la présidentielle de 2018, Emmanuel Ramazani Shadary  et le député national de la circonscription de Pangi, dans le Maniema, Joseph Kokonyangi, font tout, en coulisses, pour briser la coalition gouvernementale. Ils prennent en grippe tous ceux qui, par esprit républicain, respectent le statut du président de la république et n’adhèrent pas à leur travail de sape.

Pour quel but ?
Il s’agit en réalité d’une diversion puérile. En s’attaquant à l’image du président Felix Tshisekedi et à  la cohésion de l’équipe gouvernementale, les deux hommes qui ont, curieusement, fait de Pius Muabilu, leur ami en commun et actuel ministre de l’urbanisme et habitat, leur tête de turque,  veulent en réalité amadouer  Joseph Kabila qui les tient à l’œil. Ce qui est jeu, c’est la mise en place de nouvelles structures du FCC. A ce stade, Shadary,  qui a été appelé à justifier l’utilisation des millions de dollars investis dans sa campagne, est mal parti pour s’y retrouver. Le secrétaire permanent du PPRD esquive pour l’instant l’obligation de faire ce rapport, mais il est cerné.  Ce qui le rend suspicieux et hargneux contre tous ceux qui marquent des points auprès de l’autorité morale du FCC. D’où ses coups bas.  Il ne serait pas seul dans cette entreprise minable. Il s’est adjoint un associé, Joseph Kokonyangi, dont le langage ordurier a fortement déçu l’opinion publique. C’est lui et un de ses plus proches collaborateurs qui manipuleraient un arsenal de faux comptes tweeter pour jeter gratuitement le discrédit sur des hommes politiques jouissant d’une bonne image. Leur première victime fut Pius Muabilu à qui ils ont attribué des fausses déclarations sur le FCC.  Le dernier à en faire les frais, c’est Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, à qui ils ont prêté des propos virulents sur les ordonnances du chef de l’Etat portant nomination des magistrats au Parquet général près la Cour constitutionnelle, au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation et à la Haute Cour militaire. Qui sera leur prochaine victime?

Arthur Losenge

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